Message du Président de la république à l'occasion du nouvel an
Nigériens, Nigériennes,
Mes chers Concitoyens,
Comme en 2012 au même moment, permettez-moi, en cette veille de nouvel an, d’évoquer les grands traits qui caractérisent les actions que nous avons menées au cours de l’année 2013 qui s’achève, et en même temps, de partager avec vous nos projets et nos ambitions pour l’année 2014 qui s’annonce.
Mes chers Concitoyens,
L’année 2013 marque le parachèvement de la mise en place de l’architecture institutionnelle prévue par la constitution du 25 Novembre 2010. Toutes les institutions en place ont pleinement joué leur rôle tout au long de l’année qui s’achève. En particulier, le Gouvernement, mis en place le 13 Août dernier, a pris une initiative audacieuse, et jusqu’ici inédite dans notre pays et peut être même sur notre continent, celle de mettre en jeu sa responsabilité devant le parlement : c’était le 09 Novembre dernier.
Tout au long de l’année 2013, j’ai personnellement oeuvré au renforcement des institutions démocratiques, avec toujours en ligne de mire l’instauration d’un Etat démocratique fort, c'est-à-dire d’un Etat capable de garantir la bonne gouvernance politique et économique, de garantir aux citoyens la sécurité, l’égalité, la liberté, la justice et la solidarité. J’ai toujours à l’esprit le dicton selon lequel la tache sur le brocart est plus choquante que la tache sur la bure. C’est dire que, plus que de tout autre, les citoyens sont en droit d’attendre plus de protection de la part de ceux qui, loin d’être des démocrates d’occasion ou de circonstance, se sont constamment battus à l’avant-garde du mouvement démocratique. Bien sûr, je suis conscient de ce que la consolidation de la démocratie et de la République est une oeuvre de longue haleine qui nécessite beaucoup de pédagogie et de patience, mais nous y parviendrons même s’il nous arrivera de trébucher. Nous y serons parvenus, le jour où chacun sera jugé, non pas en fonction de son nom ou de sa communauté, mais de son renom. Nous sommes sur la bonne voie. Cela est confirmé par tous les indicateurs de bonne gouvernance : de l’indicateur de perception de la corruption de Transparency International à celui de Reporter Sans Frontière sur la liberté de la presse en passant par ceux, au nombre de 20, du Millénium Challenge Corporation, auquel le Niger vient d’être re-sélectionné après sa première éligibilité en décembre 2012.
Mes chers concitoyens,
Comme les années précédentes, notre diplomatie a été mobilisée, en 2013, au service de notre sécurité et de notre prospérité économique et sociale. En témoigne la visite effectuée, le 06 Novembre dernier, par le Secrétaire Général des Nations- Unies, Monsieur Ban Ki Moon, accompagné de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, du Président de la Banque Mondiale, de celui de la Banque Africaine de Développement et du Commissaire au Développement de l’Union Européenne. En témoignent aussi les nombreuses réunions internationales qui se sont déroulées dans notre capitale et celles auxquelles nous avons participé ailleurs dans le monde.
Notre carte diplomatique continue de s’élargir avec l’ouverture de nouvelles ambassades : Nous avons l’intention d’en ouvrir 5 en 2014. Notre pays a totalement recouvré sa crédibilité internationale et mobilisé un niveau de ressources extérieures sans précédent dans son histoire.
Ainsi, par exemple avec l’Union Européenne, les négociations du 11eme FED prévoient en faveur du Niger une enveloppe d’environ 600 millions d’Euros pour la période 2014-2020, auxquels vont s’ajouter les importantes ressources de la Stratégie Intégrée pour le Sahel des Nations Unies et bien d’autres ressources, que nos différents partenaires ont décidé de mettre à notre disposition.
Le Niger dispose donc de ressources financières extérieures abondantes. Ces ressources doivent être effectivement consommées. C’est pourquoi nous avons pris des mesures pour renforcer les capacités de notre administration à les utiliser au service de notre peuple. C’est le lieu de saluer et de remercier nos partenaires extérieurs pour leur grande mobilisation en faveur de notre pays.
Mes chers Concitoyens,
Tout au long de l’année 2013, le Gouvernement s’est non seulement efforcé à mobiliser les ressources externes, mais aussi les ressources internes. C’est ainsi que les recettes internes, au titre du budget 2013, sont conformes aux prévisions, en dépit de la baisse du taux de croissance à 3,6%, suite notamment à la mauvaise campagne agro-pastorale enregistrée cette année, à la persistance de la récession économique dans la zone euro, l’un de nos principaux partenaires économiques, au contexte sécuritaire de la sous-région, que certains investisseurs pourraient considérer comme dissuasif.
En effet, pour des prévisions de l’ordre de 610 milliards FCFA, les réalisations à fin décembre 2013 sont estimées à 673 milliards FCFA.
Le taux de pression fiscale s’est établi à 14,8%. Notre objectif, on le sait, est de porter ce taux à 20% du PIB d’ici 2016. C’est dire que les efforts de mobilisation de recettes fiscales vont se poursuivre en 2014, année pour laquelle nous prévoyons un taux de croissance économique d’environ 7,5% et bien plus les années suivantes.
Notre ambition est de rétablir, à terme, le monopole fiscal de l’Etat, à travers une lutte implacable contre l’évasion et la fraude fiscales.
Au cours de l’année 2013, le Gouvernement a pu contenir l’inflation à 2,5% à fin octobre, soit un niveau inférieur aux 3% préconisés par l’UEMOA. Globalement le Gouvernement a satisfait aux critères de convergence édictés par l’UEMOA.
Mes Chers Concitoyens,
Un des objectifs du Programme de Renaissance est de renforcer l’efficacité de la dépense publique. Le Gouvernement s’est attelé, tout au long de l’année qui s’achève, à utiliser les ressources externes et internes mobilisées au service de notre peuple, notamment à sa sécurité. Dans ce domaine, l’année 2013 aura été, sur notre continent, une année qui a révélé, cinquante trois ans après nos indépendances, la fragilité de nos Etats face aux menaces des organisations terroristes et criminelles. En effet, notre voisin, le Mali dont les 2/3 du territoire ont été occupés, et tous les Etats membres de la CEDEAO qui avaient programmé de ne faire intervenir leurs armées en soutien au Mali qu’en septembre 2013 n’ont dû leur salut qu’à l’opération Serval organisée par la France dès Janvier 2013, au moment où les terroristes, après avoir pris Konna, avançaient irrésistiblement sur Bamako.
Ainsi l’évolution de la situation sécuritaire, au Mali, dans la zone Sahélo-Saharienne et en Afrique en général, confirme la pertinence de la doctrine adoptée par notre pays relativement à la restauration du monopole de la violence de l’Etat sur l’ensemble de notre territoire.
Nous nous sommes attelés à la mise en œuvre de cette doctrine dès notre arrivée au pouvoir. Nous y avons travaillé tout au long de l’année 2013. Nous continuerons à y travailler en 2014 et les années à venir, afin de réduire, au maximum, les risques pour que ne se reproduisent plus, dans notre pays, les événements du 23 Mai 2013 à Agadez et à Arlit et ceux du 1er Juin 2013 à Niamey.
Notre ambition étant, au-delà de nos frontières, de participer à la sécurité de notre sous-région et du monde, nous avons maintenu, en 2013, notre présence militaire en République de Côte d’Ivoire et en République Démocratique du Congo. Nous étions, dès le mois de mars 2013, parmi les premiers à nous engager au Mali où notre contingent joue un rôle apprécié de tous nos partenaires. Je saisis l’occasion que m’offre cette tribune pour féliciter et encourager nos vaillantes forces de défense et de sécurité.
Mes Chers Concitoyens,
Comme vous le savez, les ressources internes et externes que nous mobilisons sont destinées non seulement à la sécurité du pays mais aussi à son développement économique et social.
C’est ainsi que dans le domaine des infrastructures, la réalisation du programme des routes bitumées et rurales s’est poursuivie pendant l’année 2013.
Sont en effet en cours de réalisation : les routes bitumées de Diffa-N’Guigmi-frontière-Tchad, y compris les travaux de voirie pour les villes de Mainé-Soroa, Diffa et N’Guigmi, les routes de Bella-Gaya en cours depuis 2011, Maradi-Madarounfa-frontière avec le Nigéria, Guidan Roumdji-Madaoua-Tsernaoua, Madaoua-Bouza-Keita-RTA, que nous avons décidé de bitumer alors qu’initialement elle était prévue en terre améliorée, Moujia-Illéla-Badaguichiri, Filingué-Tahoua, Say-Tapoa en cours depuis 2009, Niamey-Goudel- Tondikoareye, Zinder-Guidimouni.
Sont aussi sur le point de démarrer ou au stade d’appel d’offre, les routes bitumées suivantes : Arlit-Assamaka, les travaux de voirie de la ville de Dosso, 70km de rue à bitumer et deux échangeurs supplémentaires en plus du premier qui est déjà opérationnel, ainsi qu’un 3eme point et la corniche à Niamey, les routes transversales Guidan Roumdji- Tsouloulou-frontière avec le Nigéria, Galmi-frontière avec le Nigéria, Labouda-frontière avec le Nigéria, Baléyara-Filingué, le pont Farié, Zinder-Magaria- frontière avec le Nigéria.
La recherche de financement pour les routes Tahoua-Arlit et Dosso-Bella est avancée.
De même, 434 km de routes rurales ont été réalisés en 2013 et 763 km sont programmés en 2014.
S’agissant du chemin de fer, du port sec de Dosso, du barrage de Kandadji, du projet de charbon de Salkadamna, je vous confirme les termes de mon message à la nation du 18 Décembre dernier. 9
C’est aussi le lieu de mentionner les efforts faits par le Gouvernement en 2013 pour la poursuite de la reconstruction du marché de Maradi et l’électrification rurale. S’agissant de celle-ci 85 villages ont été électrifiés entre 2012 et 2013 et 110 autres sont prévus pour en bénéficier en 2014. Enfin, les travaux de construction des deux tours du WAQF vont démarrer en 2014.
Mes Chers Concitoyens,
La mise en œuvre de l’initiative 3N a enregistré de bonnes avancées en 2013.
Dans le domaine de l’Agriculture, le Gouvernement a mis à la disposition des producteurs les intrants nécessaires à l’accroissement de la production (engrais, semences, produits phytosanitaires, équipements à traction animale, motopompes etc.). Des infrastructures de stockage et de conservation, des comptoirs de commercialisation et de warrantage ont aussi été mis en place. Le Gouvernement a également réalisée 43 forages, 6 barrages, 14 seuils d’épandage et réhabilité 8 autres. De même plus de 3.000 forages maraichers et plus de 350 puits maraichers ont été construits. Enfin 32 mares ont été aménagées et empoissonnées et 3.000 ha de terres supplémentaires sont aménagés ou en cours et environ 2.700 autres ha ont été réhabilités.
Pour l’encadrement des producteurs 300 agents ont été recrutés à la Fonction Publique.
Ces actions ont permis de produire environ 400.000 tonnes d’équivalents céréaliers, pour une valeur de plus 240 milliards FCFA. Elles ont également permis de créer 18.000 emplois temporaires de 5 à 6 mois.
C’est le lieu de mentionner que le Niger a reçu des félicitations de la FAO, en 2013 pour avoir réalisé l’OMD portant sur la réduction de moitié les personnes souffrant de la faim.
Pour l’année 2014, le Gouvernement a décidé d’injecter plus de 23 milliards FCFA, dans le programme de cultures irriguées, ce qui permettra de produire environ 400.000 tonnes équivalent céréalier. Cela permettra de couvrir largement le déficit enregistré après la dernière campagne pluviale. Par ailleurs, 1.500 tracteurs et 4.000 unités de matériels à traction animale sont en cours d’acquisition.
Dans le domaine de l’élevage, les capacités d’intervention des services ont été renforcées en 2013, avec l’acquisition de véhicules et de motos, un meilleur maillage des infrastructures de vaccination.
Pour sécuriser les éleveurs, environ 6000 kits d’animaux ont été distribués, 39 fermes modernes ont été réalisées, et près de 12. 000 tonnes d’aliments de bétail ont été mis à leur disposition.
En 2014, le Gouvernement envisage d’assurer 80% de couverture vaccinale des bovins et petits ruminants et 50% des camelins. Il sera procédé à la construction d’une nouvelle centrale d’approvisionnement d’aliments de bétail à Niamey et à la réhabilitation des usines d’aliment de bétail de Niamey et Zinder, ainsi qu’à la promotion des cultures fourragères.
Dans le domaine de l’environnement, le Gouvernement a fait traiter plus de 48.000 ha de terres dégradées, fixé plus de 5.500 ha de dunes, ouvert 15.000 km linéaires de bandes pare-feu et réalisé 4.500 ha de plantations d’arbres. Ces actions ont permis d’augmenter les superficies des terres pour la production, l’offre fourragère, la protection des pâturages contre les feux de brousse et la recharge des nappes.
C’est le lieu de confirmer mon engagement que sècheresse ne doit plus rimer avec insécurité alimentaire. A cet égard je confirme comme je l’ai indiqué lors de mon message à la Nation du 18 décembre dernier que toutes les dispositions sont prises pour prendre en charge les besoins des personnes affectées par le déficit alimentaire et la malnutrition.
Mes chers concitoyens
Sur le plan social, c’est le lieu de rappeler que le Gouvernement a poursuivi, en 2013, le renforcement du pouvoir d’achat des agents de l’Etat. Ainsi, la masse salariale annuelle est passée de 80 milliards FCFA en fin 2010 à 196 milliards en 2013. Elle sera de 210 milliards en 2014. Aujourd’hui, l’on peut dire que les fonctionnaires nigériens sont parmi les mieux payés des pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est le lieu de mentionner que les recrutements à la Fonction Publique se sont poursuivis en 2013 et se poursuivront les années à venir.
Dans le domaine de l’éducation, concernant l’enseignement primaire, plus de 1.400 salles de classe ont été construites en 2013 et plus de 4.400 sont en construction et seront achevées d’ici la fin du premier trimestre 2014. Ce qui donne un total de 5.800 classes. Entre 2011 et 2013 le nombre de classes ainsi construites ou en cours de construction s’élève à plus de 8.600 classes. Cet effort du Gouvernement vient s’ajouter aux réalisations des précédents Gouvernements, notamment aux 3.000 classes réalisées entre 2000 et 2010.
Fin 2013, plus de 3.500 enseignants contractuels ont été recrutés et près de 2.600 sont instances d’intégration à la Fonction Publique.
Concernant l’enseignement secondaire, 76 établissements publics d’enseignement général ont été créés. 203 salles de classe ont été construites et 1.400 sont en cours d’achèvement. Au cours de la même période 500 enseignants ont été recrutés à la Fonction Publique, auxquels s’ajoutent 1.000 contractuels.
C’est le lieu de rappeler que 550 enseignants de collège ont été recrutés et mis en formation à l’Ecole Normale Supérieure après plus de 10 ans de suspension de ce type formation.
En vue d’assurer la stabilité du système éducatif, le gouvernement a procédé à une augmentation de 10% des pécules des contractuels et des indemnités de sujétion, entrainant une incidence financière de 3,5 milliards FCFA, au paiement des rappels des enseignants recrutés en 2009 et à l’attribution d’une prime de craie à tous les enseignants craie en main.
Ces efforts visent à assurer une formation de qualité aux jeunes nigériens de tous sexes en milieu rural et en milieu urbain. Ils visent aussi à éliminer d’ici 2020, les classes en paillotte dans nos écoles et éliminer la contractualisation, facteurs limitants de la qualité de notre système éducatif.
Pour soutenir l’enseignement supérieur, des ressources conséquentes ont été allouées aux universités en vue de la construction ou de la réhabilitation de salle de cours et des dortoirs.
Pour l’instant, l’effectif des étudiants est de plus de 32.000 dont plus de 13.000 boursiers pour une enveloppe d’environ 8 milliards de FCFA.
Notre ambition dans ce domaine est de porter à 10% le nombre de bacheliers pour une même génération d’âge.
Mes chers concitoyens,
Comme, je l’ai toujours dit, l’Enseignement professionnel et technique doit être au centre de notre action de développement. C’est pourquoi le Gouvernement a renforcé l’équipement des lycées professionnels en 2013. Il poursuit aussi la création de centres de formation en développement communautaire avec l’ouverture de 58 nouveaux centres portant ainsi leur nombre à 137.
Dans le domaine de la santé, les efforts du Gouvernement en matière de construction et d’équipements des infrastructures sanitaires et de recrutement des ressources humaines, ont permis d’améliorer les principaux indicateurs de santé. Les taux de couverture sanitaire et d’accès aux soins de santé se sont ainsi considérablement améliorés.
Des efforts non moins négligeables ont été déployés pour assurer la disponibilité permanente en médicaments, vaccins, consommables, intrants alimentaires et thérapeutiques, réactifs, sang et dérivés de qualité dans les formations sanitaires.
La politique de gratuité des soins s’est poursuivie. Environ 17 milliards FCFA ont été remboursés, sur un montant de plus de 39 milliards FCFA de factures impayées accumulées entre 2006 et 2012. Les textes portant création du Fonds Social de Santé destiné à la prise en charge de la gratuité des soins ciblant les femmes, les enfants, les personnes âgées et les démunis ont été élaborés.
Enfin, les travaux de construction de l’hôpital de référence de Niamey ont démarré. Cet hôpital permettra de doter notre pays d’un plateau technique de référence internationale, ce qui devrait non seulement améliorer la qualité de la prise en charge des patients, mais aussi, réduire le coût les évacuations sanitaires.
Dans le domaine de l’eau, le Gouvernement a réalisé plusieurs équivalents points d’eau modernes, des forages, des réservoirs et de conduites de distribution. Ainsi, plus de 1.100 équivalents points d’eau modernes ont été réalisés et 885 autres ont été réhabilités. Plus de 1600 équivalents points d’eau sont en cours réalisation. Ce qui fait un total de 2.700 équivalents points réalisés ou en cours. De même plus de 500.000 mètres linéaires et plus de 5.000 branchements sociaux sont en cours. Les réalisations ont permis de fournir de l’eau potable à près de 290.000 personnes.
Dans le domaine de l’assainissement de base, des ouvrages tels que des latrines familiales et scolaires ont été réalisés. De même, la politique nationale en matière d’assainissement a été élaborée et l’approche « Assainissement Total Piloté par la Communauté » a été adoptée par plus de 100 villages.
Mes Chers Concitoyens,
Comme vous le savez l’emploi, en particulier celui des jeunes, occupe une place de choix dans le Programme de Renaissance. Les différentes actions mises en oeuvre par le Gouvernement ont permis de créer plus de 31.000 emplois permanents en 2013. Par ailleurs, en améliorant le climat des affaires, l’Etat a permis au secteur privé moderne, hors mines et pétrole, de créer 9.759 emplois permanents.
Pour alléger les charges domestiques et accroitre les capacités productives des femmes, le Gouvernement a mis à leur disposition des moulins à grains, de matériel de maraîchage, des décortiqueuses et de parcelles aménagées. Plus 1.500 groupements féminins réunissant près de 50.000 femmes ont bénéficié d’un appui en activités génératrices de revenus.
Mes Chers Concitoyens,
Le Gouvernement a procédé au recensement général de la population. Les résultats de ce recensement permettent d’estimer la population du Niger à plus de 17 millions d’habitants. Ces résultats montrent aussi que le taux de croissance est de 3,9% par an, contre 3,3% précédemment. Cette croissance de la population préoccupe beaucoup le Gouvernement. Ainsi poursuivra-t-il ses efforts en vue de créer les conditions de la transition démographique.
Mes chers concitoyens,
Nous sommes sur la bonne voie. Le Niger est en marche. La mise en oeuvre du Programme de Renaissance déroule normalement. Le pays se transforme progressivement en un vaste chantier. Les nigériens ressentent de plus en plus les effets bénéfiques de l’action gouvernementale dont les résultats iront en s’amplifiant à l’ avenir.
La nouvelle année 2014 nous permettra de faire de nouveaux pas en avant. Je souhaite qu’elle apporte à notre peuple paix, sécurité et progrès.
Je formue les mêmes vœux aux responsables des Institutions de la République, aux membres du Gouvernement, aux élus du peuple, aux forces de défense et de sécurité, aux chefs des missions diplomatiques et représentants des organisations internationales et aux représentants de la société civile.
Que cette nouvelle année soit pour nous tous une année de santé, de paix, de prospérité et de progrès.
Que Dieu bénisse le Niger !
Vive la république !
Je vous remercie.
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